Fin du Master 1, la vie étudiante arrive à son terme.
Un dimanche après-midi de lendemain de cuite, Bernard de La Villardiere m'annonce qu'il va me parler des étudiants qui s'amusent à Berlin.
Et c'est vrai, ils s'y amusent.
Beaucoup même.
Entre le KitKatClub qui te met à poil et les épiceries insomniaques, le côté barré, l'esprit libre et l'ambiance fun me séduisent.
Mes yeux vitreux errent toute la journée sur différents blogs et autres récits déjantés.
Lentement, l'envie de découvrir tout ça de mes propres yeux s'immisce.
Rapidement, l'idée de vivre une dernière année insolite, avant de s'engouffrer dans le tunnel de la vie active, germe définitivement.
L'université propose des reports d'admission.
Un an pour réaliser un projet personnel, professionnel ou bien même glander avant d'effectuer le Master 2.
J'en parle à des potes.
J'arrive à en chauffer 2 ou 3.
Bernard achève de les convaincre.
On s'occupe de l'infecte paperasse pour reporter notre année et on commence à chercher du taf.
Ah merde, c'est vrai qu'ils parlent allemand en Allemagne.
Moi qui croyais encore il y a quelques semaines que "tchuss" était un mot inventé par les inconnus dans "Les 3 frères".
On s'en fout, on veut y aller.
Du coup on cherche un stage dans un service français.
On trouve. Ca devient déjà plus réel.
On a notre date de début de stage: 1er Octobre.. Ca devient carrément concret.
On prend nos billets d'avion.
Putain, on y va vraiment en fait.
24 Septembre: jour de départ.
Pas d'appart sur place mais c'est parti.
Dernière année d'aventures dans une ville qui promet des expériences multiples, variées et peu communes.